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Catégorie : Revue de presse

Interview de Fréderic Botton

Journaliste high-tech, Frédéric Botton est aussicofondateur du site helicomicro.com et passionné de drones. Il nous régale aujourd'hui de son savoir en la matière.

T3: Quand et pourquoi es-tu venu à t'intéresser aux drones ?

FB: Mon père était pilote militaire. Moi pas, mais j'ai toujours baigné dans cet univers de l'aviation. Il était radiomodéliste aussi, pilote de planeurs. Mais gosse, les planeurs, ça m'ennuyait prodigieusement. Donc je n'ai pas vraiment accroché. Sauf vers 2010 quand sont apparus les micro hélicoptères d'intérieur, les Picooz de marque Silverlit. Ensuite sont arrivés les premiers drones, enfin ce qu'on appelle les drones. Les pratiquants préfèrent le mot "multirotors"... Les drones, ce sont ces engins qui partent en guerre. Les multirotors, ce sont des machines à usage pacifique, pour le loisir, pour la compétition.

T3: En parlant de radiomodélisme : c'est quelque chose qui n'avait jamais vraiment dépassé le cercle des amateurs enthousiastes. Les drones, eux, touchent désormais tout le monde. Qu'est-ce qui a fait la différence ? Après tout, il y avait aussi des modèles réduits pas très chers, avant ? En clair, quel est l'aspect du drone de loisir qui a à ce point conquis le public, à ton avis ?

FB: Le fait que les prix soient légers est récent, ce n'est donc pas ce qui a été déclencheur. Le vrai déclic, c'est le fait qu'un multirotors décolle virtuellement de n'importe où, à la verticale. A la différence d'un avion. Il y a aussi la simplicité de pilotage qui a beaucoup aidé. On la doit aux composants des smartphones. Avant, l'électronique de bord se réduisait au strict minium, c'est le pilote qui faisait le boulot. Avec les accéléromètres, gyroscopes, baromètres altimétriques, GPS, etc. que l'on trouve dans les smartphones, il y a tout pour stabiliser un appareil et le rendre totalement autonome. C'est le cas de la plupart des multirotors. Les appareils de Parrot sont un bon exemple : n'importe qui peut les prendre en mains en quelques minutes. Mais cela vaut aussi pour le Phantom de DJI...

[...]

T3 : Conseillerais-tu de passer par un club, pour débuter ?

FB : Les clubs sont un moyen d'acquérir les bases de la pratique. Etre coaché par un pilote expérimenté permet de progresser rapidement. Il existe une fédération qui chapeaute la plupart des clubs, la FFAM, Fédération Française d'AéroModélisme. C'est une dame d'un demi-siècle qui bien compris l'importance des drones et la manière dont ils sont utilisés. Adhérer à la FFAM permet en outre de profiter d'une assurance, sur les terrains et en dehors. Ce n'est pas obligatoire, mais je le recommande...

Retrouver l'intégralité de l'interview de Frédéric Bottom dans le numéro 11 du magazine T3. 


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