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Catégorie : Revue de presse

Loi sur les drones : l’aéromodélisme victime collatérale ?

Louis Kulicka est membre de l’Association « Finesse Plus », Association Française de Défense du Planeur RC et de l’Aéromodélisme de Plaine, du Littoral et de Montagne. Il réagit à la loi votée fin octobre 2016 pour encadrer l'usage des drones civils et qui, selon lui, porte atteinte à la pratique de l'aéromodélisme.

Le parlement vient de voter une loi relative « au renforcement de la sécurité de l’usage des drones civils » (loi n° 2016-1428 du 24 octobre 2016). Cette loi est consécutive à l’arrivée dans l’espace aérien de ce qu’on appelle les drones, qu’ils soient à usage professionnel ou de loisir. Cette arrivée en masse (300 000 en 2015), s’est signalée par des usages particulièrement délictueux voire dangereux dont la presse s’est fait écho largement : survol de centrale nucléaire, collision avec un avion de ligne évitée de justesse à proximité de Roissy etc. Face à cette prolifération, mais également compte tenu d’un contexte post-attentats plutôt tendu, les pouvoirs publics et le législateur ont décidé de légiférer. A raison répondrait-on à première vue. Là où le bât blesse, c’est que cette loi englobe à travers les « aéronefs circulant sans personne à bord et opérés par un télépilote » toute l’activité aéromodéliste. Cela tend à faire peser sur elle des contraintes proches voire supérieures à celles qui pèsent sur l’aviation grandeur : on peut traverser la France en planeur ou en ULM sans radio ni transpondeur en respectant la réglementation.

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