Du 30 mai au 2 juin 2019, le Model Air Club de l’Allier (03) organise, sous l’égide de la Fédération Française d’AéroModélisme (FFAM), le Championnat de France de Vol à Voile Remorqué RC (F3Q), à Montluçon. (Départements de licence des participants : 02, 23, 24, 28, 31, 33, 35, 40, 46, 58, 60, 65, 77, 81, 82, 91, 93)
Le championnat ne sera pas ouvert au public
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Le club organisateur du championnat de France 2019
Après Les Fous Volants du Haut Quercy (46) en 2018, c’est au tour du Model Air Club de l’Allier (03) d’accueillir le 38e Championnat de France de vol à voile remorqué radiocommandé, sous l’égide de la Fédération Française d’Aéro Modélisme. Présidé par Matthieu Boisseaux, le club compte 15 licenciés, dont quatre de moins de 18 ans, qui pratiquent notamment les disciplines du Vol de pente, du Loisir, du Planeur remorqué de l’Hélicoptère ou encore du Drone fpv.
Grâce au génie technique et la passion de quelques membres, le Model Air Club de l’Allier s’est d’ailleurs vu doté de deux machines, une de découpe au fil chaud et une découpe par fraiseuse 3D.
Favorisé par sa position centrale, avec l’aide des acteurs locaux (Montluçon Communauté et la Ville de Montluçon), le club se consacre régulièrement à l’organisation de manifestations interclubs avec tous les clubs voisins du département et des alentours, mais également à l’organisation d’événements d’envergure nationale, avec notamment, en 2018, l’organisation de la rencontre Nationale d’HydrAllier.
Catégorie vitrine de l’aéromodélisme
Discipline européenne, le vol à voile remorqué (F3Q) est très pratiqué principalement en France et en Belgique.
Le F3Q est une formule combinant deux épreuves, une de durée et une de vitesse, réalisées en manches successives. Ces deux épreuves s’effectuent dans n’importe quel ordre au sein d’une même manche. Les concurrents réalisent leurs vols par groupes de 3 ou 4 pilotes, dans l’ordre déterminé par le logiciel spécifique à la discipline.
Deux épreuves pour décrocher le titre
Du 30 mai au 2 juin, les 40 participants, du championnat de France de vol à voile remorqué, dont un seul junior, se retrouveront pour tenter de décrocher le titre, au terme de deux épreuves spectaculaires.
L’épreuve de durée commencera par une phase de remorquage. L'avion remorqueur, équipé d'un altimètre, réduira les gaz du moteur une fois la hauteur de 200 mètres atteinte. Le vol se poursuivra pendant 8 minutes maximum et se terminera sur une cible d'atterrissage de 20 mètres par 40. A la fin du vol, 1000 points seront attribués au meilleur temps du groupe. Tout l’enjeu de cette épreuve réside dans l’atterrissage, car un bonus est attribué au pilote dont le planeur se posera sur la cible, dans le sens déterminé par le chef de piste en fonction du vent, jusqu’à l’arrêt complet. Les scores des autres pilotes se calculent au prorata de la performance du meilleur.
L’épreuve de vitesse commence également par une phase de remorquage jusqu'à une altitude de 200 mètres. Le largage intervient à proximité d'un plan vertical, la base A, situé à 250 mètres d'un autre plan vertical, la base B. Le planeur effectue alors deux allers-retours entre ces deux plans. Chaque passage est signalé par les juges de base au moyen d’un klaxon. Un autre juge surveille le plan de sécurité, qui ne doit pas être franchi. Le pilote le plus rapide obtient 1000 points, et les scores des autres concurrents se calculent, là aussi, au prorata de la performance du meilleur.
Cette discipline, très technique, demande expérience et anticipation
Avant l’épreuve de durée, les participants prennent connaissance des différents paramètres : les nuages, la position du soleil, le relief, la végétation, les oiseaux, les insectes, les poussières... Autant d’éléments à appréhender pour réaliser la meilleure performance. Pour tous, un seul but : tenir 8 minutes et se poser sur la cible à la seconde près.
Après verrouillage de la boucle de remorquage, pour l’épreuve de vitesse, planeur et remorqueur sont prêts pour un départ en tandem. Une fois les 200 mètres atteints, place au largage. Placé au mieux face à la base, le planeur met juste ce qu’il faut pour maîtriser sa pente. Trop de chute sur la première base et la dernière se fait à la « rame ». L’idéal est de viser, sur l’horizon, le point exact, celui qui donne la trajectoire la plus tendue. Anticiper la mise en virage sans précipitation, voilà le défi délicat du pilote lors de cette épreuve.
Planeurs et remorqueurs
D'une envergure minimale de 3,50 mètres, le planeur ne doit pas excéder un poids de 5 kilos pour une charge alaire maximum de 75 gr/dm². La masse d’un planeur de F3Q doit être constante pour les épreuves de durée et de vitesse. Certains sportifs travaillent alors sur un centre de gravité variable. D’autres adoptent des réglages différents d’une épreuve à l’autre. Lorsqu’un pilote a fait ce choix, toute variation de la géométrie ou de la surface doit être commandée à distance par radio.
Indispensables dans la pratique du F3Q, le pilote remorqueur et sa machine font partie intégrante du bon déroulement de l’activité.
Le Directeur de championnat : Roger AUBARD
Le Jury de la compétition : Michel OCIEPKA, Didier CHEVENARD, Alain LLOUBERES, Matthieu BOISSEAUX
Des participants venus de la France entière
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