Du 6 au 12 août 2019, l’équipe de France s’est rendue de l’autre côté de la planète, pour participer au championnat du monde senior de Pylon Racing F3D-F5D, à Maryborough, en Australie. Face à une concurrence de haut niveau, cinq pilotes français sélectionnés par la Fédération Française d’AéroModélisme, dont Sébastien LEMONNIER, chef d’équipe et également compétiteur, ont vaillamment défié les compétiteurs venus du monde entier, et remportent une médaille de bronze par équipe.
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Une médaille de bronze pour la France
Dans les deux catégories, l’objectif par équipe était de se hisser sur le podium, avec au moins une médaille de bronze.
Ce fut le cas pour la catégorie F5D, avec une troisième place sur le podium par équipe pour la France, derrière la République Tchèque et l’Australie, de redoutables concurrents que les français n’ont pu surpasser.
L’équipe tricolore de la catégorie, composée de Christophe CASTAGNET, licencié au C.A de L'agglomération Paloise-Caap (64), Frédéric GREGOIRE, licencié à l’Aéro Ouest Modélisme (974), sur l’ile de la Réunion et de Christophe MARIE, licencié à l’Aéro Model Club Cévenol (30), arrache sur le fil du rasoir la médaille de bronze aux Suisses. Dès la première manche de la finale, les Suisses, donnant le tout pour le tout, avaient pris aux français la troisième place, et tout semblait perdu lorsqu’à l’avant-dernière manche, l’équipe totalise un retard de 10 secondes. Mais les temps réalisés lors de la dernière manche par les pilotes français inversent la tendance et placent l’équipe sur la troisième marche du podium.
En catégorie F3D, malheureusement, l’équipe termine la compétition au pied du podium, à la 4ème place derrière l’Australie, la République Tchèque, et le Guatemala. La concurrence rude, des problèmes techniques, et le vent très fort et en rafales balayant la région, auront finalement eu raison de la ténacité de l’équipe de F3D. Sébastien LEMONNIER, chef d’équipe, revient également sur le rythme effréné de ce championnat : « Les manches s’enchaînaient à une vitesse phénoménale : du jamais vu en championnat du monde. Les moteurs et les batteries n’avaient pas même le temps de refroidir qu’il fallait déjà repartir. »
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