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Catégorie : Revue de presse

LaNouvelleRépublique.fr - 25 avril 2016 - Les drones, de drôles d'engins pas faciles à piloter

"Air Modèle Issoudun proposait, samedi, une initiation au pilotage de drones. Un loisir que les clubs d’aéromodélisme aimeraient féminiser davantage.

Mon vol a duré six minutes. Six minutes au cours desquelles Alain, mon instructeur, a sauvé mon drone du crash à quelques reprises grâce à sa double commande. Contrairement aux apparences, se faire obéir de ces petits engins à quatre hélices n'est pas chose si aisée.
« C'est bien plus compliqué que les gens imaginent, confirme Alain Schubmel, instructeur du Modèle air club commandant Tulasne (MACCT), d'Indre-et-Loire. Beaucoup offrent des drones à leurs enfants en pensant qu'ils vont pouvoir jouer tout seul. Mais c'est très technique : il faut savoir régler le drone, l'entretenir et maîtriser le pilotage. Ce n'est pas inné. »

Samedi, Air Modèle Issoudun organisait ainsi une initiation au pilotage de multirotors (drones) à son terrain de Reuilly, avec le comité régional d'aéromodélisme. Une journée de formation destinée prioritairement aux femmes qui ne représentent que 2 à 3 % des pratiquants d'aéromodélisme en France. Dans le club issoldunois, elles ne sont que douze sur trente-deux adhérents. Le drone est l'engin idéal pour une découverte de l'aéromodélisme. « Il est équipé de gyroscopes sur tous les axes pour le stabiliser en altitude et en position, ce qui rend l'apprentissage plus simple. Ensuite, on peut désactiver les aides au pilotage et là, ça devient plus compliqué. Un avion peut s'équilibrer avec ses ailes alors qu'un drone n'a que ses quatre hélices pour le maintenir en l'air. La moindre erreur de pilotage se traduit par une glissade et la chute », résume Michel Delanoue, président d'Air Modèle Issoudun. Le mieux, conseillent les deux instructeurs, Alain Schubmel et Richard Neveux (également membre du comité régional d'aéromodélisme), est de commencer par développer ses réflexes à l'aide d'un simulateur. Effectivement. Au cours de mes six minutes de vol, mon drone ne m'aurait peut-être pas échappé si mes mouvements avaient été mieux coordonnés et moins brusques. [...]"

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