Georges Surugue est un spécialiste du "team-racing". Il assure, dans son équipe, le rôle de mécanicien. Avec son frère, Pascal, comme pilote, ils forment l’un des binômes les plus talentueux au monde. Leur palmarès vient confirmer ces dires. Avec deux titres de champions du monde (en 2004 et 2006), suivis de trois titres de champions d’Europe (en 2007, 2011 et 2015) auxquels nous pouvons ajouter quelques records du monde, les frères Surugue sont probablement les plus grands espoirs de médaille individuelle pour la France, à Perth (Australie), lors des championnats du monde de vol circulaire du 7 au 13 mai prochains.
Georges Surugue est un compétiteur dans l’âme : "nous nous déplaçons toujours en compétition avec l’objectif d’être champions". Ce qui ne signifie pas qu’il sous-estime ses adversaires. Selon lui, "les australiens seront très dangereux à domicile et bénéficient du fait que, dans leur pays, ces championnats arrivent en fin de saison alors que nous avons encore eu peu de temps pour reprendre la compétition". En effet, ce championnat du monde arrive tôt dans la saison. En général, ce type de compétition a plutôt lieu en juillet-août, ce qui laisse le temps aux aéromodélistes de l'hémisphère nord de s’entraîner plus longuement.
Cette période d’entraînement raccourcie et l’utilisation d’un nouveau matériel seront les deux plus gros obstacles pour l’équipe. Cependant, les deux frères comptent bien performer malgré tout. Cette année, ils volent ensemble pour la 20e année consécutive ! Amenés à l’aéromodélisme par leur père, Roland Surugue, lui aussi membre de l’équipe de France de team-racing, Georges et Pascal ont toujours volé de concert et cela leur confère un avantage indéniable : "Notre totale confiance l’un dans l’autre et notre synchronisation nous permettent de gagner les quelques secondes qui peuvent faire la différence au plus haut niveau".
L’objectif pour les frères Surugue et pour l’équipe de France de team-racing sera d’atteindre une place sur le podium, la plus haute possible. Ce ne sera pas une mince affaire face aux Australiens qui évolueront à domicile mais, également, aux Russes et aux Ukrainiens qui forment, avec les français, le quatuor de nations dominantes du team-racing dans le monde depuis plusieurs années.