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Catégorie : Communiqué de presse

Cpresse : Championnat de France de Vol libre extérieur, du 13 au 15 août 2020

Du 13 au 15 août prochain, sous l’égide de la Fédération Française d’AéroModélisme (FFAM), le club Vol Libre Moncontourois (86) organise le championnat de France d’avion de Vol libre extérieur dans la plaine de Saint-Jean-de-Sauves.

Retrouvez le pdf de ce communiqué ici

Les difficultés sanitaires liées à la crise Covid-19 qui touche encore notre pays ont lourdement impacté le monde du sport dans son ensemble. Néanmoins, l’aéromodélisme a bénéficié d’une mise en place de mesures permettant une reprise rapide de la pratique, dès la sortie du confinement national.

Dans la continuité du plan de relance élaboré par la Fédération Française d’Aéromodélisme, les championnats de France d’aéromodélisme reprennent donc, dans le respect des recommandations ministérielles sur la distanciation physique et les gestes barrières. Les compétiteurs viendront de toute la France pour s’affronter lors de ce championnat de France d’avion de Vol libre extérieur. Cette compétition est organisée par le club Vol Libre Moncontourois (86), dans la plaine de Saint-Jean-de-Sauves, du 13 au 15 août.

Le club organisateur

Le Vol Libre Moncontourois compte 28 licenciés, dont 9 féminines et 7 de moins de 18 ans. Louis Dupuis,  accompagné des frères Marquois qui lui avaient transmis la passion du vol libre, a créé le club en 1981. Le club se développe ensuite rapidement, soutenu par les agriculteurs et les différents maires de la commune, qui mettent à disposition des terrains et un local. Aujourd’hui, la jeune et dynamique équipe dirigeante continue de faire vivre le club notamment grâce à une forte implication dans l’organisation de compétitions. Entre six et huit concours régionaux et deux concours internationaux sont mis en œuvre annuellement, auxquels s’ajoute un concours servant à la sélection en équipe de France tous les 2 ans environ. Le club avait, pour exemple, organisé les championnats du monde junior en 2004, et senior en 2013, qui seront suivis, en 2021, des championnats d’Europe (Junior), et du monde (senior). En parallèle, d’autres animations sont menées : démonstrations publiques, stages (notamment dans les écoles de Moncontour et Saint-Jean-de-Sauves), sessions de formation, recrutement de nouveaux adhérents. Le Vol Libre Moncontourois est d’ailleurs reconnu centre de formation par la FFAM, depuis 20 ans.

Présentation de la discipline

Le vol libre consiste à faire voler des modèles réduits dont les caractéristiques aérodynamiques ont été optimisées pour obtenir la meilleure prise d’altitude puis le meilleur plané et ce sans aucune assistance de pilotage extérieure en vol.

On distingue trois types de modèles : les planeurs, les avions à moteur caoutchouc et les avions à moteur à explosion ou à moteur électrique. Chacun de ces types comprend une catégorie internationale, répondant à des spécifications précisées dans la réglementation FAI (Fédération Aéronautique Internationale) et des catégories nationales, répondant à la réglementation FFAM. Les championnats de France rassemblent toutes ces catégories.

La compétition consiste à réaliser, en phase éliminatoire, 7 vols de 3 à 4 minutes en international, 5 vols de 2mn en national, selon les directives du Directeur de Compétition. Chaque seconde de vol vaut 1 point. Quand le modèle atteint le temps maximal de vol imparti, une minuterie fait relever le stabilisateur horizontal, ce qui permet au modèle de redescendre vers le sol comme suspendu sous "un parachute". On dit qu’il a ‘’déthermalisé‘’ c’est-à-dire que l’on a assuré sa sortie du thermique. Les concurrents ayant réussi les sept vols, dans le temps maximum imposé, sont les seuls à participer à des vols supplémentaires dits vols de départage ou « fly-off », généralement incrémentés de deux minutes à chaque vol, jusqu’à obtenir un gagnant.

  • Le planeur (F1A en international, F1H et planeur cadet en national) est mis en altitude à l’aide d’un câble de treuillage. Il est treuillé à la course avec un câble de 50 mètres maximum mesuré sous une tension de 5 kg. Côté modèle, l'anneau du treuil est accroché à un crochet, verrouillé, qui permet de garder le planeur accroché jusqu'à ce qu'une traction plus importante autorise sa libération. Pour le mettre en vol, le modéliste doit courir face au vent pour faire monter le modèle et le libérer quand il juge que les conditions aérologiques rendent possibles l’accomplissement d’un vol dans le temps imparti. Pour ce faire, Il va parcourir le terrain pour trouver le courant ascendant propice au largage du planeur. La technologie à ce stade est telle que les meilleurs F1A peuvent atteindre une altitude de 120 mètres lors du largage.
  • L’avion à moteur caoutchouc («Wakefield» F1B en international, F1G et P30 en national) est propulsé par le déroulement d’un écheveau de caoutchouc, remonté au préalable à l’aide d’une chignole à main et entraînant une hélice qui peut être à pas variable. Celle-ci se rétracte dès que l’écheveau a fini de se dérouler. Le modèle prend alors son régime de plané. L’altitude atteinte à la fin de la phase propulsée du vol est, là aussi, de 120 mètres, pour les meilleurs modèles internationaux. A la différence des planeurs, le modéliste doit rester au plot de départ et doit donc choisir, dans le cadre de la durée de la manche de vol,

les conditions aérologiques favorables pour lancer son modèle.

  • Le moto modèle, dit "Moto 300" (F1C, international) est propulsé par un moteur de 2,5 cm³ de cylindrée maxi. Son poids minimum est de 300 g/cm³ de cylindrée (d’où son surnom), donc de 750 g pour un 2,5 cm3. La phase propulsée du vol, qui assure la mise en altitude, doit impérativement être inférieure à 4 secondes. L’altitude atteinte par les meilleurs modèles est très supérieure aux deux autres catégories malgré la brièveté de la mise en altitude. Les vitesses atteintes lors de cette phase sont donc très importantes. Le F1S (national), propulsé par un moteur électrique pendant 10 secondes maximum, a une masse minimum de 120 g. Pour les deux types d’appareils, les caractéristiques aérodynamiques antagonistes entre la phase de montée où la vitesse est importante et le plané nécessairement plus lent peuvent être assurées par l’emploi de voilures à géométrie variable. Là aussi, le modéliste doit rester au plot de départ et détermine le moment du lancer en fonction de son appréciation des conditions aérologiques.

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Relations Presse
Aurélie Simondet - 06 73 15 43 07 
Phoebus Communication 
Site internet : www.ffam.asso.fr


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