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Catégorie : Revue de presse

LeTélégramme.com - 9 août 2016 - Drones. La tête dans les nuages

Ils se retrouvent toutes les semaines à l'aérodrome pour faire la course dans les airs. Pas en avion, mais en drones, un casque de réalité virtuelle sur les yeux. Les membres du club d'aéromodélisme de Morlaix se passionnent depuis plus d'un an pour cette discipline en vogue. Le ciel est gris au-dessus de l'aérodrome de Morlaix. Fendant un vent soutenu mais assez léger pour voler, de drôles de petites machines se faufilent entre des portes en mousse. Les moteurs électriques qui alimentent les hélices des engins volants sifflent bruyamment au-dessus du circuit balisé de drapeaux. À quelques mètres de là, les pilotes de drones se concentrent. Assis sur une chaise, Régis Nicolas, 37 ans, a la tête ailleurs. Les yeux plongés dans des lunettes dotées d'une antenne, il voit tout ce que la caméra de son drone filme. Sa tête oscille de droite à gauche, comme pour suivre les mouvements aériens de son appareil, slalomant entre les portes. C'est ce qu'on appelle un vol en vue subjective ou encore FPV (First Person View) : « C'est ce que j'aime. Les sensations sont plus immersives qu'en vol à vue. On a vraiment l'impression de voler. Il faut déjà bien maîtriser sa machine pour se repérer dans l'espace, avant de voler avec des lunettes FPV », raconte le pilote, les mains toujours posées sur sa radiocommande. Un voyage vertigineux Il est temps de tester un imposant casque pour une petite balade dans les airs... En restant confortablement installé au sol. « La première fois, il vaut mieux s'asseoir. Ça peut vite donner le mal des transports à quelqu'un de peu habitué », lance Samuel Jouanny, amateur de drone et salarié dans un magasin de modélisme, à Plouigneau. À cause d'interférences avec la radiocommande, l'image se brouille un peu, sur l'écran du casque. L'engin volant émet des Bip à la manière du robot R2D2, dans la saga Star Wars. Puis le drone prend de la hauteur et la vidéo s'éclaircit. Le multirotor virevolte entre les portes, réalise des virages secs et des piqués. Un voyage vertigineux. Les membres du club d'aéromodélisme ont un droit d'entrée à l'aéroport de Morlaix. Ils s'y retrouvent tous les week-ends, en bout de piste, quand les conditions météo le permettent : toute l'électronique des drones est à nu et les machines ne supportent pas bien l'humidité. Difficile, donc, d'avoir un entraînement régulier, à Morlaix !

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