Du 17 au 22 octobre, 9 français participeront au Championnat du monde de Vol libre d’extérieurF1ABC qui se déroulera à Lost Hills, aux Etats-unis.Emmenés par Jean-Luc DRAPEAU, chef d’équipe, les seniors sélectionnés par la Fédération Française d’AéroModélisme auront à cœur de défendre les couleurs de la France.
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L’équipe de France
F1A Planeur
F1B Planeur « Wakefield »
F1C : Motomodèle à moteur thermique
François Ducassou, licencié à l’Aéro Club des Landes Vol Libre (40) médaillé d’or au championnat de France 2017 de F1C, et médaillé d’argent par équipe au championnat du monde 2017 à Szentes en Hongrie
Miguel Dupont, licencié au Club d’aéromodélisme d'Azay-le-Brûlé (79), médaillé d’or au championnat de France 2018 de F1C à Arzay-Bossieu (38)
Gauthier Brière, licencié au Club d’aéromodélisme Airbus France Toulouse (31), médaillé de bronze au championnat de France 2018 à Thouars (79), 6e au classement individuel au championnat d'Europe 2018 à Szentes en Hongrie, 6e individuel et médaillé d’argent par équipe au championnat du monde 2017 à Szentes en Hongrie
Les objectifs des équipes
Le potentiel collectif est manifestement très prometteur. En effet, l’équipe 2019 aura à cœur de défendre les deux trophées (titre de champion du monde par équipe catégorie Planeurs F1A et titre de vice-champion du monde par équipe en F1C) remportés aux derniers championnats du monde en 2017 en Hongrie, ainsi que le challenge « France », prestigieux trophée qui regroupe le classement cumulé des trois catégories F1A,B et C.
5 des 9 membres de l’équipe de France 2019 ont participé à ces résultats exceptionnels.
La préparation de tous les équipiers a été minutieuse et appliquée, avec une participation, depuis plusieurs mois, à de nombreuses compétitions internationales, couronnées de victoires ou places d’honneur (notamment lors de plusieurs manches de la coupe du monde, comme fin 2018 en Israël).
« Individuellement, chacun des équipiers possède le niveau requis pour figurer en tête de classement, et tout particulièrement dans le top 10 », souligne Jean-luc Drapeau, chef d’équipe. « Des podiums par équipe voire même en individuel sont accessibles, car chaque pilote est en capacité de réaliser une performance du plus haut niveau. » N’oublions pas cependant qu’ils vont affronter des compétiteurs aussi performants qu’eux !
Le potentiel collectif sera donc la force de l’équipe de France, tant dans chaque catégorie que pour le challenge « France ». La difficulté en vol libre est de ne pas bénéficier du droit à l’erreur, car tous les vols comptent, et dans un championnat du Monde, sur le terrain de Lost Hills, à une période estivale de l’année pour cette région, le challenge sera de taille.
La discipline
Le vol libre consiste à faire voler des modèles réduits répondant à des spécifications précisées dans la réglementation FAI (Fédération Aéronautique Internationale) et dont les caractéristiques aérodynamiques ont été optimisées pour obtenir la meilleure prise d’altitude puis le meilleur plané et ce sans aucune assistance de pilotage extérieure en vol.
On distingue trois catégories de vol libre d'extérieur, appelées F1A, F1B et F1C.
La compétition consiste à réaliser, en phase éliminatoire, sept vols de 3 à 4 minutes, selon les directives du Directeur de Compétition, qui doivent être conforme au code sportif FAI. Chaque seconde de vol vaut 1 point. Quand le modèle atteint le temps maximal de vol imparti, une minuterie fait relever le stabilisateur horizontal, ce qui permet au modèle de redescendre vers le sol comme suspendu sous "un parachute". On dit qu’il a ‘’déthermalisé‘’ c’est-à-dire que l’on a assuré sa sortie du thermique.
Les concurrents ayant réussi les sept vols, dans le temps maximum imposé, sont les seuls à participer à des vols supplémentaires dits vols de départage ou « fly-off », qui sont généralement incrémentés de deux minutes à chaque vol jusqu’à obtenir un gagnant.
Le planeur (F1A) est mis en altitude à l’aide d’un câble de treuillage. Il est treuillé à la course avec un câble de 50 mètres maximum mesuré sous une tension de 5 kg. Côté modèle, l'anneau du treuil est accroché à un crochet, verrouillé, qui permet de garder le planeur accroché jusqu'à ce qu'une traction plus importante autorise sa libération. Pour le mettre en vol, le modéliste doit courir face au vent pour faire monter le modèle et le libérer quand il juge que les conditions aérologiques rendent possibles l’accomplissement d’un vol au temps imparti. Pour ce faire, Il va parcourir le terrain pour trouver le courant ascendant propice au largage du planeur. La technologie à ce stade est telle que les meilleurs peuvent atteindre une altitude de 120m lors du largage.
L’avion à moteur caoutchouc «Wakefield» (F1B) - est propulsé par le déroulement d’un écheveau de 30 g de caoutchouc, remonté au préalable à l’aide d’une chignole à main et entraînant une hélice qui peut être à pas variable. Celle-ci se rétracte dès que l’écheveau a fini de se dérouler et le modèle prend alors son régime de plané. Ces avions sont plus petits que les planeurs, pèsent un minimum de 230 g et ont une envergure de 1,60 à 1,80 mètre. L’altitude atteinte à la fin de la phase propulsée du vol est là aussi de 120 m pour les meilleurs modèles. A la différence des F1A, le modéliste doit rester au plot de départ et doit donc juger, dans le cadre de la durée de la manche de vol, que des conditions aérologiques favorables sont présentes avant de lancer son modèle.
Le moto modèle, dit "Moto 300", (F1C), est propulsé par un moteur de 2,5 cm³ de cylindrée maxi. Son poids minimum est de 300 g/cm³ de cylindrée (d’où son surnom), donc de 750 g pour un 2,5 cm3. La phase propulsée du vol qui assure la mise en altitude doit impérativement être inférieure à 4 secondes. L’altitude atteinte par les meilleurs modèles est très supérieure aux deux autres catégories malgré la brièveté de la mise en altitude. Les vitesses atteintes lors de cette phase sont donc très importantes. Les caractéristiques aérodynamiques antagonistes entre la phase de montée où la vitesse est importante et le plané nécessairement plus lent peuvent être assurées par l’emploi de voilures à géométrie variable. Là aussi le modéliste doit rester au plot de départ et détermine le moment du lancer en fonction de son appréciation des conditions aérologiques.
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